vendredi 15 août 2014

Wallman - ウォールマン

Je ne connais pas bien l'auteur, Boichi, même si j'avais déjà entraperçu en librairie sa série phare, Sun-Ken Rock (サンケンロック). Esthétiquement, le simple fait de comparer les couvertures des deux titres suffit à nous convaincre d'une parenté évidente, avec des personnages aux traits réalistes, éloignés du design manga classique, laissant transparaître la nationalité coréenne du mangaka. 

Revenons sur Wallman. Pour situer : Jîro, ex-membres des forces spéciales japonaise,  revient dans son pays d'origine. Et quoi de mieux que de s'installer chez un ancien frère d'arme, Takashi, devenu mangaka.

Quelques mois plus tard et avec quelques kilogrammes en plus sur la balance, Jîro semble avoir définitivement mis de côté son passé. C'est alors que débarque Nami, jeune femme au physique de rêve qui va désormais partager l'appartement de nos deux célibataires endurcis (ne chercher pas davantage d'explications, vous n'en trouverez pas !).

Celle-ci se révèle rapidement être une tueuse à gage (gentille quand même, puisqu'elle ne s'attaque qu'aux yakuzas et aux autres tueurs). D'origine coréenne, elle est venu aux japon pour se venger de l'assassin de son père. J'allais oublier, c'est une wallman (parce qu'elle fait du rappel sur les murs des buildings et que de façon générale elle manie bien le grapin).

Lorsqu'elle apprend à la suite d'une séquence d'action musclées que son coloc' Jîro est en fait le plus grand des wallman, elle le supplie de la former. D'abord des plus réticent, ce dernier finit par accepter, et récupère dans la foulée ses abdos d’antan. 
Les deux compères, aidé par Takashi (qui est peut-être finalement plus à l'aise avec un fusil à pompe qu'avec une plume), vont donc aller buter du yakuza. 


Wallman

Honnêtement, ce premier tôme m'a plutôt déçu, en partie car on me l'avait décrit comme un inratable de cet été. Pourtant, il possède des qualités bien réelles : un dessin fouillé, des scènes d'action des plus dynamiques et une touche d'ecchi plutôt bien dosée (enfin pour ce dernier point je vous laisse juger...).

Les personnages ont chacun une personnalité très affirmée et malgré un charisme certain (Takashi mis à part...), je trouve qu'ils manquent pour l'instant de nuances pour être réellement accrocheurs. Mais le principal bémol est pour moi le scénario : si l'on apprécie le côté déjanté de la première partie avec l'arrivée improbable de Nami, la suite manque d'originalité avec principalement de l'action bien bourrine.

En l'état, le titre trouvera probablement son public mais en dépit de qualités esthétique évidentes, il lui manque pour moi un petit quelque chose pour mériter d'avantage attention. Gageons que que les prochains chapitres sauront exploiter un univers potentiellement prometteur (les passés respectifs de Jîro et de Nami par exemple, les quelques bribes distillées dans ce premier tome n'ayant pas réussi à capter mon intérêt).

A suivre donc, même si personnellement je préfère retourner explorer les dimensions avec Shaolan et Sakura (on ne se refait pas).

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