vendredi 19 décembre 2014

Code Geass : un anime à part

L'un des premiers anime que j'ai vu. Je n'avais pas encore beaucoup de références dans le domaine, ce qui ne m'avait pas empêché d'adorer, sans toutefois réaliser l'étendue des qualités de la série. J'ai récemment eu envie de me replonger dedans et je profite donc de ce second visionnage pour en parler un peu plus longuement.

Code Geass, c'est essentiellement l'association de deux entités. D'un côté Sunrise, studio d'animation mythique, fondé en 1972, une myriade de séries à leur actif, la licence Gundam... De l'autre, en charge du chara-design, le collectif de mangaka CLAMP, tout aussi mythique selon moi, un style graphique et un ton reconnaissable au premier coup d’œil à l'origine d'une œuvre très diversifiée et qui se plait à varier les genres.

Passons au pitch.
Dans un futur alternatif, l'empire de Britannia, qui rassemble notamment ce qui correspond au Royaume-Uni et aux Etats-Unis dans notre réalité, est la plus grande puissance mondiale. Sept ans plus tôt, Britania est entré en guerre avec le Japon, conflit qui s'est soldé par l'annexion du territoire japonais, renommé "Area 11", par l'empire de Britannia. Commença alors un processus d'acculturation et de ghettoïsation du peuple japonais, victime de sévères discriminations de la part des britanniens.
A l'académie Ashford, institution britannienne huppée situé dans l'Area 11, étudie aujourd'hui Lelouche Lamperouge, membre du conseil des élèves qui a pris l'habitude de se soustraire à ses obligations scolaires pour aller mettre à profit ses talents de stratèges lors de paris sur des parties d'échecs qu'ils disputent dans les hautes sphères.
Lors de l'une de ses excursions, Lelouche se voit confier par une mystérieuse jeune fille le geass, ou la capacité d'imposer sa volonté à quiconque par simple contact visuel. Lelouche, dont le passé est étroitement lié à la monarchie Britanienne, décide alors de tirer avantage de ses capacités en prenant la tête de la résistance japonais et en menant la rébellion depuis les ombres...

Honnêtement, la description ci-dessus ne résume pas le quart des éléments formant la base du scénario, mais j'espère qu'elle vous aura au moins donner envie de découvrir la suite. Car scénaristiquement, Code Geass est un anime ultra-développé : selon moi, dans la production des dix dernière année, il domine de la tête est des épaule, comparable seulement à un FMA : Brotherhood dans l'ampleur et le développement.
Visuellement, il est simplement magnifique. Si l'animation est d'un très bon niveau, le chara-design est magistral : le travail de CLAMP transpire dans chaque personnage et l'on s'élève sur ce point à un niveau jamais vu, chaque protagoniste possède ici une identité propre et un charisme qui crève l'écran.
Mais les qualités de l'anime ne s'arrêtent pas là. Le rythme et la narration sont gérés de main de maître. C'est bien simple : non seulement on ne s'ennuie pas à une seule seconde, mais ce qui m'a plus qu'agréablement étonné, c'est que malgré un suspens constant, on ressort de chaque épisode avec un sentiment de satisfaction certain, là où beaucoup de série ne s'apprécient que sur la durée.

En conclusion, peut-être le meilleur anime de tous les temps si l'on adhère à son style. Ne cherchez pas le réalisme à outrance dans Code Geass. C'est coloré, stylisé, parfois fantasque, ça se fight dans du mécha, ça parle d'amour, d'amitié, de vengeance, y'a des rires, des larmes, du sang... Jouissif.
                                                                                                 


jeudi 18 décembre 2014

Noël en manga !

Bon, je vois pas mal de sites (marchants) proposant des sélection de titres à l'occasion des fêtes et à vrai dire, je m'y retrouve assez mal la plupart du temps, dans le sens où les titres recommandés ne m'attirent pas plus que ça.

Pour moi, Noël c'est (en dehors de tout le reste) aussi l'occasion d'offrir (ou de s'offrir) des mangas qu'on ne penserait pas s'acheter lorsqu'on va faire un tour à la fnac du coin pour se prendre le dernier Naruto. 
Ainsi, je vais essayer de lister ici quelques éditions stylées de manga tout aussi stylés, et qui sait, de donner des idées à certains.

Je précise que parmi les titres ci-dessous, il n'y en a qu'un minorité que j'ai lus (en vérité c'est un peu ma liste de Noël à moi ^_^), en général je me base sur la réputation du titre, mes précédentes lectures de l'auteur et l'édition, enfin globalement tout m'a l'air super craqué. Si rien n'est mentionné, les éditions sont françaises.

  • Nana, coffret tomes 12 à 18, de Ai Yazawa : idéal pour reprendre cette excellent(issime) shoujo là où l'anime s'est arrêté. Et bon les coffrets, c'est pas courant dans le monde du manga, alors autant en profiter. Peut-être un peu difficile à se procurer à l'heure actuelle malheureusement. Le cas échéant, les 21 tome de la série sont bien entendu disponibles à l'unité. 

  • Vagabond, Vizbig edition (anglais), de Takehiko Inoue : oeuvre magistrale (toujours en cours par ailleurs) de l'auteur de Slam Dunk. L'édition est une belle intégrale grand format qui regroupe les tomes par 3, idéale pour se lancer dans cette (longue) série déjà culte et admirer les magnifiques dessins du mangaka.  

  • X, 3 in 1 edition (anglais), de CLAMP :  le manga étant désormais difficilement trouvable en France, cette édition intégrale vous permettra de (re)découvrir cette oeuvre incontournable du studio. Ultra-fouillé graphiquement, une ambiance néo-gothique mêlant fantaisie et science-fiction sur fond d’apocalypse... Ça vous donne envie ? En un mot : vous ne serez pas déçu.

  • Bride Stories, collection Latitudes, de Kaoru Mori : je vous invite à lire mon article  sur Kaoru Mori. Une très belle édition (pas donnée cela dit) pour un très beau manga, dans tous les sens du terme. Existe aussi en format poche.   

  • Spirale, intégrale, de Junji Ito : un classique du manga d'horreur. J'avais déjà entendu parler de l'auteur alors quand j'ai vu ce gros bouquin relié, difficile de résister.

  • Coffee Time, de Testuya Toyoda : un nouveau recueil de nouvelles de Toyoda, dans la lignée de Google (dans la même collection) et Undercurrent (chez Kana, qui commence à être difficile à trouver). Testuya Toyoda est un auteur dont les récits sonnent très justes, parfois touchants, entre fait divers, drame et comédie sociale. Atypique et excellent.

  • Paradise Kiss, intégrale, de Ai Yazawa :  j'avais envie de découvrir le reste de l'oeuvre de l'auteur et je trouve cette intégrale d'un manga écrit au même moment que la première partie de Nana. Partant de là, le choix est vite fait.

  • Genshiken, omnibus (anglais), de Kio Shimoku : je cherchais des titres sympas et je suis tombé sur Genshiken. Ça parle otaku, slice of life, vie étudiante... je vois déjà venir le manga craqué. Et je suis pas le premier ! Désormais introuvable en France semble-t-il, mais cette intégrale anglaise (3 tomes en 1) est pleine de promesses.

  • Prophecy, édition Coffret, de Tetsuya Tsutsui : les 3 tomes de l'excellent thriller de chez Ki-oon. Une série dans l'air du temps, qui sait tirer parti de thématiques d'actualité pour soutenir son scénario. 

  • Code Geass Mutuality, artbook, de CLAMP : un très joli ouvrage grand format qui ravira les fans du studio et de la série. 

Pour se procurer tout ça, je vous conseille de commencer par faire un tour dans la librairie du coin pour les éditions française, histoire de profiter de la réduction de 5% pratiquée par tout bon bouquiniste.
Difficile néanmoins de tout trouver en magasin (et quand on trouve, encore faut-il que les bouquins soient en bon état...) aussi je préfère personnellement acheté en ligne, sur amazon ou bdfugues (les colis étant mieux protégés chez ce dernier). Je vais parfois faire un tour sur le site de la fnac en cas d’indisponibilité sur les deux précédents.

Pour les livres en anglais, la section "livres anglais et étrangers" d'amazon.fr est mon choix de prédilection, sachant qu'on y trouve tout ce qu'on pourrait trouver sur amazon.uk, mais sans les frais de port exorbitants.
Si quelque chose n'est pas disponible sur amazon, il existe également bookdepository* pour les livres étrangers. 

Concernant le marché de l'occasion, un site de référence : leboncoin.fr. Il y a bien des sites spécialisés dans la vente de manga d'occasion mais les prix sont globalement peu attractifs en comparaison.




* site anglais, connu. Néanmoins j'ai pu lire plusieurs avis négatifs sur le net, notamment sur la qualité du service après-vente. Comme ils expédient a priori d'Angleterre et que c'est quand même pas bien loin, je n'exclus toutefois pas d'acheter chez eux si besoin.

jeudi 30 octobre 2014

Nana - ナナ

L'adaptation en anime du manga d'Ai Yazawa, narrant les destins croisés de deux jeunes femmes portant le même prénom...


Un des meilleurs drames que j'ai vu. Une série que je comparerais volontiers à Honey and Clover, de par son partie pris mature et sa finesse d'écriture, une petite touche subversive en plus. 
A vrai dire, il m'est difficile de trouver les mots pour décrire à quel point j'ai apprécié Nana, mais je peux néanmoins essayer d'expliquer pourquoi. 

Un cadre réaliste. Ça n'a l'air de rien, mais aussi romancée soit-elle, une histoire qui pourrait se dérouler dans la réalité, c'est incroyablement accrocheur, en cela qu'on se sent rapidement très proches des personnages. Ces derniers sont en outre extrêmement réussis, rarement un anime ne m'a donné le sentiment de porter autant d'importance à la profondeur de ses protagonistes, mais c'est aussi parce que l'ensemble du cast participe au développement du scénario. Sans parler de nos deux héroïnes, profondément touchantes.

A partir de là, le reste suit, tout simplement. L'anime prend son temps pour construire au fil des épisodes une tension dramatique qui ne retombera pas. Les sentiments sont exprimés avec justesse, suivant la mesure d'une bande son alternant pop-rock lancinant et punk rock déchaîné, et l'on se surprend à se soucier davantage que de raison du destin de Nana... 

J'étendais récemment : "je regarde de tout, sauf du shoujo". A chacun ses goût : en ce qui me concerne, après avoir regarder Nana, j'espère avoir à nouveau l'occasion de voir un aussi bon anime. 


Nana

lundi 20 octobre 2014

Noir - ノワール

Noir est un anime singulier, entre action et mystère. Pour l'apprécier à sa juste valeur, il faudra adhérer à son ambiance, intimiste et souvent oppressante, ainsi qu'à son image où dominent des teintes bleutées et rouge-orangées.
Bien que l'action se déroule dans un cadre moderne, l'esthétique générale de l'anime possède un côté 70's de bon aloi, qu'on retrouve dans les nombreuses fusillades auxquelles prennent part les deux héroïnes.
Noir
L'anime parvient à nous accrocher grâce à des protagonistes intéressants, même si on regrette que ces derniers soient trop peu nombreux.
Le scénario est quant à lui en demi-teinte : il aborde des thématiques fortes mais il tarde parfois à se dévoiler. Et si j'ai apprécié la mise en scène finale, le fond m'a globalement un peu déçu : la trame générale laisse miroiter au spectateur une intrigue d'une plus grande ampleur.

Une série qui vaut donc essentiellement pour son ambiance très travaillée.




samedi 4 octobre 2014

Planetes - プラネテス

Un anime se déroulant dans l'espace et réalisé par Sunrise... Il ne s'agit toutefois pas d'une série Gundam ou autre Valvrave mais de Planetes, l'adaptation du manga de Makoto Yukimura (également auteur de Vinland Saga).

2075, alors que la conquête spatiale est en plein essor, il est devenu vitale de récupérer les nombreux débris spatiaux qui gravitent autour de la Terre. Employé de la section des débris sur la station Seven, Hachirota Hoshino (surnommé Hachimaki), mi-rêveur, mi-désabusé, effectue sans faillir son travail de récupérateur, et vit dans l'espoir de posséder un jour son propre vaisseau spatial. Mais l'arrivé dans la section de Tanabe, jeune recrue pleine d'enthousiasme et d’idéals, va le sortir de sa routine et l'amener progressivement à modifier sa vision des choses... sur la vie, sur l'amour, sur l'espace.

Planetes
Planetes réussit le paris de nous faire vivre la grande évasion dans un cadre réaliste et plausible. Si le fil conducteur de l'histoire se concentre sur le destin d'Hachimaki et de Tanabe, l'anime met également en scène une flopée de personnages secondaires extrêmement réussis qui nous exposent la réalité d'un monde  à deux facettes. Ainsi, alors que, sur terre comme dans l'espace, les inégalité se creusent à diverse échelles, l'idée de solutions radicales commencent à germer dans l'esprit de certains. 

Planetes, c'est cela : un récit d'anticipation qui nous propulse spectateurs des réalités parfois amères d'un futur qui n’apparaît pas si lointain. Mais c'est surtout une fable bourrée d'optimisme, qui possède une grande dimension humaine. Entre sourires et larmes, bercé par de très belles musiques, l'espace prend ici une nouvelle dimension.

Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé cette série. Elle m'avait été présentée comme idéale pour s'initier à l'animation car elle rappelait Gravity. A vrai dire, cela ne m’étonnerait pas qu'Alfonso Cuarón soit un amateur d'anime. Car il est vrai qu'on retrouve un air de Gravity dans Planetes, mais on y trouve aussi bien plus. 


mercredi 24 septembre 2014

Elfen lied - エルフェンリート

Je vais aujourd'hui présenter un anime un peu plus ancien (d'autres devraient suivre).

Lucy, jeune fille au mystérieux pouvoirs, est détenu dans un mystérieux laboratoire situé au large des côtes japonaises. Après avoir tué de sang froid tous ceux qui se tiennent sur son passage, cette dernière s'échappe in extremis et vient s'échouer sur l'île de Kamakura.
Désormais amnésique et d'apparence inoffensive, elle est recueillie par Kohta et sa cousine Yuka, deux étudiants. Mais alors qu'un calme relatif s'installe, Lucy, traquée par ses anciens geôliers, sera rattrapée par un passé qui la lie étroitement à ses hôtes...

Elfen lied, c'est avant tout une ambiance, passablement sombre et prenant place un cadre insulaire qui cloisonne intentionnellement l'action.
C'est aussi une série de visuels puissants, voire choquants selon le point de vue, entre nudité et gore.
Au fur et et à mesure de la progression de l'histoire s'installe une forte dimension dramatique, mêlant un passé sordide et un futur incertain. 

Une série qui fascine, servie par une bande originale envoûtante. 

Elfen lied


dimanche 21 septembre 2014

La saga continue...

J'ai bientôt fini le tome 3 de Vinland, toujours aussi passionnant. Graphiquement parlant, je révise un peu mon avis : c'est simplement très bon, il faudrait bien que je me force pour être déçue par des visuels pareils. 

jeudi 18 septembre 2014

Monster - モンスタ

Naoki Urasawa est l'un des auteur de manga qui se vend le mieux à travers le monde. Vous le connaissez peut-être à travers des séries comme Happy, Master Keaton, 20th Century Boys, Pluto, Billy Bat ou bien entendu, Monster, que je vais présenter ici.

Monster
Si les premières pages datent maintenant de vingt ans, ce manga n'a pas pris une ride, bien au contraire.
1986, Allemagne de l'Ouest, le jeune et talentueux chirurgien Kenzo Tenma, immigré japonais, est promis à un brillant avenir. Mais en décidant d'opérer un jeune garçon prénommé Johan plutôt que le maire de Düsseldorf, il voit ses espoirs de carrière réduit à néant, tout en retrouvant son aspiration première de médecin : sauver des vies. Neuf ans plus tard, alors qu'une série de meurtres s'abat sur une Allemagne réunifiée, Kenzo, auquel la chance a fini par sourire et désormais practicien renommé, commence à réaliser qu'un acte de bien peut avoir des conséquences abominables.

Commence alors la quête d'un homme pour expier ses fautes, mais plus Tenma en apprend sur son ennemi, plus il réalise l'ampleur du sacrifice à réaliser...
Dans ce thriller haletant, Urasawa dépend avec brio l'Allemagne des années 90 qui se révèle être le cadre idéal pour accueillir la noirceur de ce titre. Si le contexte apparaît au départ plus conventionnelle que dans un Pluto ou un Billy Bat, le scénario révèle au fur et à mesure une grande intelligence.

Une œuvre qui fait preuve d'une redoutable efficacité. L'idéal pour s'initier à l'univers de l'auteur. En ce qui me concerne, je dois dire que Monster me parle davantage que les dernières productions d'Urasawa. Quoi qu'il en soit, les récits du mangaka sont tous extrêmement maîtrises, développant des scénario variés et complexes, le tout servie par un crayonné d'une grande qualité. 
Ayant tendance à privilégier le développement des personnages, certaines séries me plaisent plus que d'autre. Urasawa étant très constant qualitativement parlant, je vous conseille de ne pas vous focaliser sur une série en particulier. Vous trouver assurément ce que vous cherchez en parcourant l’œuvre de cet incontournable de la bande-dessinée japonaise. ♥ 



samedi 13 septembre 2014

Vinland Saga - ヴィンランド・サガ

J'ai lu les deux premiers tomes. Je m'étais acheté les deux suivant en prévisions, sans regret. 
L'histoire n'est pas encore complètement en place mais le potentiel est là et l'on commence à flairer la grande épopée. Concernant la douzaine de volumes parus à ce jours, les critiques sont enthousiastes, et il est vrai que des séries récentes de cet acabit, peu m'en viennent à l'esprit.

Vinland Saga

Des vikings du sang, un parfum de vengeance et une touche d'humour. Le dessin est agréable, dynamique et avec un bon niveau de détails. Je lis Vagabond en ce moment; difficile de ne pas comparer. De ce fait, je regrette un peu que Vinland ne soit pas aussi fouillé graphiquement, car pour moi l'histoire mérite un traitement esthétique plus poussée. Ne vous y trompez pas cependant, ça reste très jolie, la lecture est fluide et l'univers viking est retranscrit avec application. 


J'en avais déjà un peu entendu parler et bien Vinland se révèle être mon coup de cœur du moment, à acheter sans hésitation si vous êtes un amateurs de saga d'aventure. En passant, j'ai été assez étonné de ne pas trouver trouver les livres dans plusieurs fnac, surprenant pour une série d'une qualité pareille avec déjà son lots de tomes sortis en France... On la trouve néanmoins aisément en librairie spécialisée où sur le net.


Si vous lisez l'anglais je vous conseille d'acheter les volumes doubles aux éditions Kodansha*. Le format est intermédiaire (à vue d’œil un peu plus petit qu'une édition perfect de Monster) et, fait rare, on à le droit à une couverture cartonnée. A l'intérieur, on retrouve du papier manga classique, aucun défaut à signaler. J'ai apprécier l'histoire additionnelle inédite présente en fin de volume.
Pas vraiment une édition deluxe mais très sympa tout de même, agréable à lire et qui fait bien dans la bibliothèque. ♥ 


*sur Amazon.fr notamment, dans la section "livres étrangers". Attention, la recherche globale ne vous les montrera pas forcément mais vous les trouverez en recherchant dans la bonne catégorie.

vendredi 15 août 2014

Wallman - ウォールマン

Je ne connais pas bien l'auteur, Boichi, même si j'avais déjà entraperçu en librairie sa série phare, Sun-Ken Rock (サンケンロック). Esthétiquement, le simple fait de comparer les couvertures des deux titres suffit à nous convaincre d'une parenté évidente, avec des personnages aux traits réalistes, éloignés du design manga classique, laissant transparaître la nationalité coréenne du mangaka. 

Revenons sur Wallman. Pour situer : Jîro, ex-membres des forces spéciales japonaise,  revient dans son pays d'origine. Et quoi de mieux que de s'installer chez un ancien frère d'arme, Takashi, devenu mangaka.

Quelques mois plus tard et avec quelques kilogrammes en plus sur la balance, Jîro semble avoir définitivement mis de côté son passé. C'est alors que débarque Nami, jeune femme au physique de rêve qui va désormais partager l'appartement de nos deux célibataires endurcis (ne chercher pas davantage d'explications, vous n'en trouverez pas !).

Celle-ci se révèle rapidement être une tueuse à gage (gentille quand même, puisqu'elle ne s'attaque qu'aux yakuzas et aux autres tueurs). D'origine coréenne, elle est venu aux japon pour se venger de l'assassin de son père. J'allais oublier, c'est une wallman (parce qu'elle fait du rappel sur les murs des buildings et que de façon générale elle manie bien le grapin).

Lorsqu'elle apprend à la suite d'une séquence d'action musclées que son coloc' Jîro est en fait le plus grand des wallman, elle le supplie de la former. D'abord des plus réticent, ce dernier finit par accepter, et récupère dans la foulée ses abdos d’antan. 
Les deux compères, aidé par Takashi (qui est peut-être finalement plus à l'aise avec un fusil à pompe qu'avec une plume), vont donc aller buter du yakuza. 


Wallman

Honnêtement, ce premier tôme m'a plutôt déçu, en partie car on me l'avait décrit comme un inratable de cet été. Pourtant, il possède des qualités bien réelles : un dessin fouillé, des scènes d'action des plus dynamiques et une touche d'ecchi plutôt bien dosée (enfin pour ce dernier point je vous laisse juger...).

Les personnages ont chacun une personnalité très affirmée et malgré un charisme certain (Takashi mis à part...), je trouve qu'ils manquent pour l'instant de nuances pour être réellement accrocheurs. Mais le principal bémol est pour moi le scénario : si l'on apprécie le côté déjanté de la première partie avec l'arrivée improbable de Nami, la suite manque d'originalité avec principalement de l'action bien bourrine.

En l'état, le titre trouvera probablement son public mais en dépit de qualités esthétique évidentes, il lui manque pour moi un petit quelque chose pour mériter d'avantage attention. Gageons que que les prochains chapitres sauront exploiter un univers potentiellement prometteur (les passés respectifs de Jîro et de Nami par exemple, les quelques bribes distillées dans ce premier tome n'ayant pas réussi à capter mon intérêt).

A suivre donc, même si personnellement je préfère retourner explorer les dimensions avec Shaolan et Sakura (on ne se refait pas).

vendredi 18 juillet 2014

Isshūkan Friends (One Week Friends) - 一週間フレンズ。

Une jolie fresque sur le thème de l'amitié qui vous bercera le long de ses douze épisodes. ♥

 Isshūkan Friends




samedi 12 juillet 2014

Kaoru Mori - 森薫

Si vous ne la connaissez pas encore, je vous invite à découvrir l'oeuvre de cette mangaka, notamment ses deux séries phares : Emma (エマ) et Bride Stories (乙嫁語り - Otoyomegatari).

Dans la première, elle nous conte l'histoire d'amour pour le moins compliquée entre une femme de chambre et un un aristocrate britannique dans l'Angleterre victorienne.

La seconde se déroule au XIXè siècle en asie centrale : Amir, jeune femme de vingt ans, est donné en mariage par sa famille à Karluk, de huit ans son cadet. Mais alors qu'Amir commence à s'intégrer favorablement dans la famille de son jeune époux, son clan se met en tête de la récupérer afin de l'utiliser dans le cadre d'une union qui leur sera plus favorable.

Deux héroïnes donc, pour deux histoires ancrés dans dans des contextes historiques que l'auteur se plait a retranscrire dans les moindres détailles. Tout sauf austères, ces deux récits, dont la romance constitue à chaque fois un des fils conducteurs, laissent la part belle aux sentiments, exprimés avec justesse part une Kaoru Mori dont la sensibilité s'exprime parfaitement. En outre, les protagonistes principaux sont secondés par une myriade d'autres personnages croustillants qui ajoute un intérêt supplémentaire à l'histoire tout en renforçant son encrage dans la réalité de leur époque respective.

Une oeuvre très intéressante, qui s'écarte des standards de la production actuelle et se révèle incroyablement attirante. Je salue au passage l'initiative de Ki-oon qui, en plus du format manga classique, a choisi de publier les ouvrages de Kaoru Mori dans une édition grand format plus qualitative qui sublime les dessins de la mangaka. ♥

vendredi 11 juillet 2014

Nozoki Ana - ノゾキアナ

Une fois n'est pas coutume,  je vais présenter un manga érotique, et pas le moins connu dans nos contrés. Si l'on ne parle pas ici de hentai, c'est que Nozoki Ana sait allier avec brio une histoire aux accent de thriller et des scènes de sexe aussi expressives que suggestives (enfin, à vous de juger ce qu'on appelle suggestif...).
Le scénario en lui-même se prête évidemment à l'union des corps mais se révèle également des plus prenant.

Kido déménage à Tokyo pour ses études. Peu après son emménagement, il se rend compte de la présence d'un trou dans son murs permettant d'épier le logement voisin. Il décide alors de clarifier les chose avec le locataire d'à côté qui se révèle être une jeune fille des plus attirantes.

                                       Nozoki Ana

La dénommée Emiru  ne se montre toutefois pas des plus coopérative, refusant de combler le trou, et à l'aide d'une photo aussi ambigu que compromettante, va menacer Kido, qui devient malgré lui acteur d'un jeu pervers entre lui et sa voisine : à tour de rôle pendant la semaine, Emiru et lui s'échange désormais le droit d'épier l'autre en regardant à travers le trou. Comme si cela ne suffisait pas, Kido va rapidement réaliser que sa voisine et lui fréquentent les mêmes cours. 
S'en suit alors un jeu de chien et chat entre les deux protagonistes principaux, la mystérieuse Emiru laissant planer le doute sur ses véritables intentions. En parallèle la vie suit son cours pour Kido, avec ses nombreuses rencontres, entre amis et relations amoureuses, entre ombre et lumière.

Un manga accrocheur servit par un dessin des plus dynamique. Le sexe reste très présent mais apporte ici un supplément de tension et de rythme qui vous convaincront de continuer à tourner les pages. Commencez à lire Nozoki Ana, c'est prendre le risque de ne plus pouvoir s'arrêter. ♥





jeudi 10 juillet 2014

Code Geass: Lelouch of the Rebellion - コードギアス 反逆のルルーシュ

Quelque mot sur Code Geass, une série que j'avais regardée il y a quelques années et que je redécouvre depuis quelques jours. Je la comptais assurément parmi mes séries préférées mais ce n'est qu'aujourd’hui que je réalise à quelle point cet anime sort du lot.

J'ai (très) rarement observé une telle maîtrise dans le développement du scénario, le rythme et l'évolution des personnages. En outre, le chara design est superbe (merci CLAMP) et l'animation, même si elle n'atteint pas celle des meilleurs long-métrage, est d'un très bon niveau.

Je rédigerai peut être un article détaillé dans le futur, mais pour ceux qui ne l'aurait pas encore vu, cette série est une pure merveille, 48 épisodes étalés sur deux saisons qui vous feront découvrir ce qui se fait de mieux en matière d'anime.

 A voir absolument. ♥
Code Geass

Card Captor Sakura - カードキャプターさくら

Ne vous fiez pas aux apparence, ce n'est pas parce qu'on peut voir une petite fille habillé en rose sur la couverture que l'héroïne est une petite fille habillée en rose... Bon en l’occurrence c'est bien le cas mais ça n'empêche pas Sakura d'être un excellent manga, pour peu que l'on adhère au style de CLAMP (j'essaierai d'y revenir).


On suit ainsi les péripéties de cette petite fille investie de pouvoirs magiques dans sa quête pour rassembler les cartes crées par le mystérieux magicien Clow Lead. Pour chaque carte, elle devra d'abord vaincre l'entité qui la représente (eau, bois, lumière..) afin de pouvoir la compter parmi ses alliés et pouvoir l'invoquer lorsque le besoin s'en fera sentir. Entre l'école et les cartes, la vie de Sakura  n'est pas de tout repos, mais elle est heureusement soutenu dans sa tâche par sa meilleur amie Tomoyo et Kelo, gardien des cartes désormais pas plus grand qu'un ours en peluche.

  
Card Captor Sakura

Une histoire qui paraît enfantine au premier abord mais qui laisse entrevoir de lourdes conséquences si Sakura échoue dans sa mission. De nombreux autres personnage interviennent et laissent planer l’ambiguïté sur leurs intentions... S'installe ainsi une ambiance qui sous ses atours paisibles fait apparaître une toile de fond plus grave.

Le trait est fin et raffiné. On reconnait aisément le style de CLAMP mais par rapport à X ou RG Veda par exemple, le dessin est plus clair, lumineux, laissant peu de place aux ombres J'ai tendance à trouver les pages moins détaillé qu'un que dans d'autres œuvres de l'auteur, favorisant une lecture plus rapide bien adaptée au ton des événements.


En résumé, un manga incontournable si vous êtes un aficionados des quatre mangakas. Pour les autres, je ne peux que vous conseiller d'essayer, au risque de devenir accro aux aventures d'une fillette de 10 ans. ♥





Toradora! - とらドラ!

Si vous vous demandiez d'où viennent les deux filles que vous pouvez pouviez admirer en arrière plan (ce qui reste visible du moins) et bien ce sont deux des héroïnes de Toradora!. Une excellente comédie romantique pleine d'humour et aux personnages très attachants. Les relations entre les cinq protagonistes principaux évoluent significativement au fil de la série et l'on savoure sans se lasser les 25 épisodes, entrecoupés par des openings et endings endiablés.
Pour moi un must du genre  ! ♥

Toradora!